7 mythes à déconstruire sur l’épargne

Simon Houle collabore avec le Journal de Montréal.

Entre autres, il suggère l’approche 50-20-30. Cette formule consiste à consacrer 50 % des revenus aux dépenses incontournables, comme le logement, le transport et l’épicerie. Ensuite, on consacre 20 % à l’épargne : ça, c’est pour la future maison, le voyage, le retour aux études, le fonds d’urgence et, un jour, la retraite. Et le 30 % qui reste? C’est pour se gâter!

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L’anxiété financière chez les 18-34 ans

Simon Houle collabore avec 24heures.ca.

Entre autres, il mentionne que plus les gens sont conscientisés par rapport à leurs finances, plus ils en savent sur le sujet, moins ils sont anxieux». insistant sur l’importance d’apprendre les rudiments des finances le plus tôt possible.

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Travailler ou ne pas travailler?

Simon Houle collabore avec la Revue Sage.

Entre autres, il mentionne l’importance de faire ce que l’on aime à la retraite. Pour bien des gens, c’est le travail qui donne un sens à leur vie. S’ils sont en mesure de continuer à travailler, c’est une bonne chose pour eux.

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Comment trouver un conseiller financier à 17 ans ?

Simon Houle collabore avec La Presse à un article nommé: Comment trouver un conseiller à 17 ans?

Entre autres, il mentionne l’importance de traiter avec un planificateur financier: « En faisant affaire avec un planificateur financier, tu es sûr d’avoir devant toi quelqu’un qui maîtrise les sept domaines d’intervention en planification financière, donc pas juste l’aspect placement »

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Les 10 travaux de votre conseiller. #5 : la construction de votre portefeuille

Cet article est le cinquième d’une série publiée dans le but de vous aider à comprendre comment votre conseiller vous accompagne tout au long de votre vie dans l’atteinte de vos objectifs personnels et financiers. Dans ce cinquième numéro :

5 : La construction de votre portefeuille

Après avoir accumulé l’information découlant du processus de planification financière ainsi que d’avoir établi votre politique de placement, votre conseiller a maintenant l’information nécessaire pour construire votre portefeuille. Voici de quoi il en découle :

Sélection des titres

Pour être incluse dans nos portefeuilles, chacune des classes d’actifs doit être accessible sous forme d’un fonds négocié en bourse respectant certains critères de :

  • Liquidité. La classe d’actifs et le FNB doivent démontrer assez de liquidité pour les besoins des clients;
  • Frais. Pour chaque classe d’actifs, nous favorisons le FNB ayant le ratio de frais de gestion le plus bas;
  • Structure. Nous n’investisons pas dans les produits « structurés » (avec des dérivés ou des total return swaps par exemple) dont le comportement peut dévier de la classe d’actifs sous-jacente, particulièrement en période de stress sur les marchés et introduire un risque non-diversifiable dans le portefeuille.

La construction

Le processus d’optimisation génère l’ensemble des portefeuilles situés sur la frontière efficiente. Les principaux intrants dans le processus d’optimisation sont le rendement anticipé et la volatilité (variance) de chaque classe d’actifs ainsi que leur corrélation.

Le modèle d’optimisation utilise les données historiques de volatilité et de corrélation. On fait ainsi l’hypothèse simplificatrice que ces caractéristiques sont assez stables dans le temps et ne sont pas dépendantes du contexte, économique notamment. On ne peut cependant faire la même hypothèse quant aux rendements anticipés : ils ne peuvent pas être basés seulement sur la moyenne des rendements historiques et doivent refléter nos « vue » sur les rendements futurs. Les obligations canadiennes offrent un bon exemple : on ne peut anticiper que leur rendement des 30 dernières années – dans un contexte de baisse séculaire du niveau de taux d’intérêt – se reproduise au cours des 30 prochaines.

Chacun des portefeuilles sur la frontière efficiente maximise le rendement anticipé pour un niveau de risque (volatilité) donné. C’est sur cette frontière que sont sélectionnés les portefeuilles correspondants aux différents profils de risque des clients.

Sélection des classes d’actifs

Nous sélectionnons les classes et sous classes d’actifs pouvant contribuer à la diversification du portefeuille, en tenant compte de leur rendement anticipé, leur risque (variance ou volatilité) ainsi que leur corrélation (covariance). Le processus d’optimisation déterminera leur poids dans le portefeuille en fonction de ces 3 caractéristiques.

Prochain article de blogue

Ayant établis votre situation personnelle, fait votre bilan, déterminer vos objectifs financiers, fait votre profil d’investisseur et élaborer votre politique de placement, construire votre portefeuille, le prochain travail constitue à réduire votre facture d’impôt. C’est le sujet de notre prochain article.

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Comment trouver un conseiller financier à 17 ans ?

Simon Houle collabore avec La Presse à un article nommé: Comment trouver un conseiller à 17 ans?

Entre autres, il mentionne l’importance de traiter avec un planificateur financier: « En faisant affaire avec un planificateur financier, tu es sûr d’avoir devant toi quelqu’un qui maîtrise les sept domaines d’intervention en planification financière, donc pas juste l’aspect placement »

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Les 10 travaux de votre conseiller. #6 : la diminution de votre facture d’impôt

Voici le sixième article d’une série publiée dans le but de vous aider à comprendre comment votre conseiller peut vous accompagner tout au long de votre vie dans l’atteinte de vos objectifs personnels et financiers. Dans ce numéro :

6 : La diminution de votre facture d’impôt

Après avoir recueilli l’information utile à l’établissement de votre politique de placement et ainsi à la construction de votre portefeuille, votre conseiller peut se concentrer sur la diminution de votre facture d’impôt. Voici ce dont il en ressort :

Les trois D de la fiscalité

Même s’il est parfois difficile de rester à jour sur le plan de la fiscalité en raison des changements potentiel à chaque nouveau budget, les trois D de la fiscalité demeurent la base d’une bonne planification fiscale. Selon vous, quels sont-ils? Est-ce peut-être : décanter, déguster et digérer? Si seulement… En fait, il s’agit plutôt de : déduire, diviser et différer.

Déduire

Une déduction fiscale est un montant qui permet de réduire le revenu imposable et donc, du même coup, de réduire l’impôt à payer. Entre autres, il est possible de déduire :

  • Les contributions à un REER;
  • Les contributions à un fonds de pension;
  • L’intérêt d’un prêt lié à un investissement;
  • Les honoraires professionnels;
  • Les dépenses liées à un emploi.

Diviser (fractionner)

Selon la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), le fractionnement du revenu consiste à partager entre les membres d’une même famille le revenu d’un particulier afin de bénéficier des taux d’imposition progressifs et ainsi de réduire la facture d’impôt. Voici quelques exemples de stratégies de fractionnement de revenu :

  • Utiliser une fiducie familiale;
  • Contribuer à un REEE;
  • Contribuer à un REER conjoint;
  • Fractionner le revenu de pension entre conjoints;
  • Fractionner le revenu de régime enregistré, tels le FERR et le FRV.

Différer

L’objectif consiste à différer l’impôt sur une longue période de temps. Ainsi, on peut générer des rendements considérablement plus élevés sur le montant d’impôt différé plutôt que de le donner immédiatement au gouvernement et reporter l’impôt. Les stratégies de report d’impôt les plus courantes sont l’utilisation du REER, du REEE, du CELI et du fonds de pension.

L’optimisation fiscale du portefeuille d’investissement

Après les trois D, pour réduire votre facture d’impôt, vous devez aussi vous pencher sur l’optimisation fiscale du portefeuille. Cela nécessite quelques simples ajustements, comme de détenir les bons titres dans les bons comptes, mais aussi de tirer profit des occasions de « récolter » des pertes fiscales lorsqu’elles se présentent.

Prochain article de blogue

Après avoir déterminé votre situation personnelle, fait votre bilan, établi vos objectifs financiers, dressé votre profil d’investisseur, élaboré votre politique de placement, construit votre portefeuille et réduit votre facture d’impôt, la prochaine étape consiste à faire un suivi régulier, ainsi qu’à rééquilibrer le portefeuille. Ce sera d’ailleurs le sujet du prochain article.

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Oups! J’ai trop contribué au REER. Que faire?

Oups! J’ai trop contribué au REER. Que faire?

Pour faire suite à mon dernier billet dans lequel j’ai abordé les conséquences d’une cotisation excédentaire au CELI, je vous propose la même thématique, mais cette fois-ci pour le REER.

Tout d’abord, faisons un peu d’histoire. Le REER, anciennement nommé la « rente de retraite enregistrée » a fait son apparition dans le budget fédéral en 1957 et a depuis aidé des millions d’épargnants à se bâtir une meilleure retraite. À son début, la cotisation était plafonnée à 10 % du revenu de l’année en cours, pour un montant maximal de 2 500 dollars. Ce n’est qu’en 1991 que le plafond de cotisation est passé à 18 % du revenu de l’année précédente et que les droits de cotisations inutilisés ont pu être reportés.

Un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un régime dans lequel vous avez la flexibilité de contrôler vos placements, d’avoir une croissance à l’abri de l’impôt et de reporter de l’impôt en allant chercher une déduction au moment de la contribution, laquelle sera idéalement imposée à un taux inférieur au moment du retrait.

Plafond

Chaque année, vous pouvez cotiser un montant équivalent à 18 % de votre revenu gagné l’année précédente, jusqu’à concurrence du maximum fixé pour l’année d’imposition. À titre informatif, ce maximum pour 2020 est de 27 230 $.

Comment se produit la cotisation excédentaire?

Il va sans dire que 18 % du revenu de l’année précédente peut représenter beaucoup d’argent, alors comment est-il possible de dépasser cette limite?

Eh bien, si vous cotisez déjà automatiquement à un REER collectif ou si vous participez à un régime de pension agréé (RPA) qui nécessite de tenir compte d’un facteur d’équivalence (FE), il est concevable de penser que vous pourriez faire une erreur au moment de maximiser vos cotisations.

Pénalité

Si vous cotisez plus que le montant auquel vous avez droit, l’Agence du revenu du Canada (ARC) vous imposera 1 % par mois sur le montant excédant le maximum déductible, outre les premiers 2 000 $. En effet, aucune pénalité ne sera imposée si le montant excédentaire est inférieur à 2 000 $.

Comment corriger la situation

Si vous devez payer de l’impôt sur des cotisations excédentaires, voici vos options :

  • Remplir un formulaire et payer une pénalité;
  • Faire une demande d’exonération auprès de l’ARC.

En cas de gaffe, la première option est de déclarer les cotisations excédentaires et de payer l’impôt en remplissant le formulaire T1-OVP de l’ARC. Si vous choisissez plutôt l’option 2, vous devrez démontrer que les contributions excédentaires sont le résultat d’une erreur et que vous n’avez pas agi de mauvaise foi. En utilisant le formulaire T3012A de l’ARC, vous pourrez retirer le montant excédentaire et renoncer à l’impôt retenu. La procédure consiste à faire approuver le formulaire T3012A par l’ARC et ensuite à le présenter à votre institution financière pour retirer le montant libre d’impôt.

Mes conseils

  • Consultez votre plus récent avis de cotisation de l’ARC pour connaître vos droits de cotisation au REER, incluant ceux inutilisés;
  • Utilisez l’application mobile MonARC à ca/arc-applications-mobiles ou ouvrez une session dans Mon dossier à canada.ca/mon-dossier-arc pour suivre l’évolution de vos droits de cotisation.

Prochain article de blogue

Pour le prochain article, je poursuis la série : Les 10 travaux de votre conseiller avec un article sur la diminution de votre facture d’impôt.

Simon Houle

J’offre la combinaison d’une planification financière et d’une gestion indicielle sans coûts inutiles, tout en valorisant l’expérience client. Je suis inscrit auprès de l’Autorité des marchés financiers.